Les Paradise Papers mettent en évidence la manière dont certaines grands groupes américains éludent l’impôt. Nike par exemple. L’équipementier a installé à Anvers son centre de distribution pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, Nike Europe Holding (NEH). Celui-ci emploie environ 3.000 personnes, et ne cesse de croître. Il ne paye pourtant quasi pas d’impôts en Belgique. L’an dernier, la base taxable de NEH était d’à peine 9 millions en Belgique, alors que le chiffre d’affaires de NEON dépasse les 7 milliards.

Nike et les Paradise papers
Nike et les Paradise papers

Paradise des aides financières

A noter que le centre Nike de Laakdal a aussi reçu 4,5 millions de subsides de la Région flamande en 2016 pour son expansion.

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