La plupart des ouvrages et des formations dédiés à la facilitation visuelle et graphique insistent sur la simplification du dessin. Ils expliquent qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand dessinateur pour produire de puissantes synthèses visuelles. La représention des intervenants par des bonhommes très simplifiés, de style « ronds et bâtonnets », permettent un décryptage rapide par le cerveau. Ils privilégient donc la forme schématique.
Cependant, un bon dessin légèrement descriptif est vraiment utile dans le contexte de la facilitation visuelle. Qui était le barbu avec des lunettes qui affirmait qu’il faut « agir maintenant pour le climat » ? Qui était la dame avec le pull sur les épaules qui disait que les besoins de la protection civile augmentent avec les effets du réchauffement climatique ? etc. Le rappel des traits caractéristiques (cheveux, lunettes, forme du visage, corpulence…), de sa manière de s’habiller (cravate, t-shirt, lunettes rondes…), de tenir son micro, de s’assoir ou debout sont des informations qui aident à se souvenir des propos, des ambiances. Cette représentation n’est pas trop détaillée. Elle produit des représentations lisibles et simplifiées de scènes complexes. Le bon compromis est un dessin à la ligne claire et dynamique, comme des dessins de Hergé ou des cartoons du New Yorker.