Doel se situe dans la grande zone portuaire d’Anvers. Doel n’est pas seulement une commune de Belgique connue pour sa centrale nucléaire contestée.
En 1998, un projet de construction d’un nouveau dock a été décidé pour étendre le port, et ce, en lieu et place même du petit village de Doel. Les 900 habitants de l’époque ont été invité à partir volontairement contre compensation financière. Certains s’y sont opposé ! Le projet d’extension est même remis en cause et la démolition arrêtée. Doel est devenu alors un cimetière des maisons dont toutes les fenêtres et portes sont scellées par de solides plaques de fer. C’est devenu le paradis des graffeurs, des motards et des propriétaires de voitures « tunées ». Une barrière, qui s’ouvre sous la présentation d’une carte d’identité, filtre les passages des touristes du week-end. Quelques maisons se protègent des intrusions par des panneaux “Quelqu’un habite ici”.
Une résistance qui a porté ses fruits.
« Le gouvernement flamand prépare, d’ici l’été, un plan pour éventuellement repeupler le petit village de Doel, coincé entre les réacteurs nucléaires et le port d’Anvers, annonce dimanche VRT NWS. » selon un article de Vers l’Avenir de mars 2021.
Petite balade avec appareil photo et carnet de voyage en accordéon dans Doel.